Une croissance artificielle

L’esprit, dans cette opération, procède avec toute la sûreté et toute la rigueur démonstratives qui appartiennent aux déductions logiques.Une telle transformation, qui déjà tend à prévaloir en France, devra naturellement se développer partout de plus en plus, vu la nécessité croissante où se trouvent maintenant placés nos gouvernements occidentaux, de maintenir à grands frais l’ordre matériel au milieu du désordre intellectuel et moral, nécessité qui doit peu à peu absorber essentiellement leurs efforts journaliers, en les conduisant à renoncer implicitement à toute sérieuse présidence de la réorganisation spirituelle, ainsi livrée désormais à la libre activité des philosophes qui se montreraient dignes de la diriger.Les vignes traversées par ces courans semblaient mortes.Toute première chose : il ne faut pas compter sur les grandes entreprises pour créer de l’emploi en France.Il est vrai que l’action exercée sur nous par des personnes tend ainsi à devenir impersonnelle.La société, immanente à chacun de ses membres, a des exigences qui, grandes ou petites, n’en expriment pas moins chacune le tout de sa vitalité.Cela pourrait passer comme étant naturel, si l’on ne rappelait pas le coût exorbitant de ses aides.Nous verrons plus loin que lorsque l’astronome prédit une éclipse, par exemple, il se livre précisé ment à une opération de ce genre : il réduit infini­ment les intervalles de durée, lesquels ne comptent pas pour la science, et aperçoit ainsi dans un temps très court — quelques secondes tout au plus — une succession de simultanéités qui occupera plusieurs siècles pour la conscience concrète, obligée d’en vivre les intervalles.Ici nous ne sommes plus que dans le domaine du vraisemblable.La conclusion semble s’imposer : le gouvernement belge démontre par son absence qu’il ne sert à rien.Et c’est de l’excès même de ces sentiments réactionnaires de la foule que sort cette passion de la liberté qui ne fut jamais que l’apanage de quelques-uns, et dont la France sut accaparer le glorieux souvenir afin de s’en faire une auréole dont elle n’est digne à aucun titre.La vie répugne à se représenter et à affirmer la mort.Nous jugeons qu’un point se meut lorsqu’il change de situation par rapport à d’autres points que nous considérons comme fixes.Remarquons-le en passant : si l’on refuse d’attribuer quelque attente de ce genre aux souvenirs récents, et même relativement éloi­gnés, le travail normal de la mémoire deviendra inintelligible.Des deux mémoires que nous venons de distinguer, la première paraît donc bien être la mémoire par excellence.Vous verrez que vous avez affaire à des mots, nullement à des idées, et que « rien » n’a ici aucune signification. »Mais il faut s’occuper des hommes et des femmes pour eux-mêmes et ne pas les instrumentaliser pour faire du résultat », précise dr arnaud berreby.Spinoza et Leibniz avaient, à l’exemple d’Aristote, hypostasié en Dieu l’unité du savoir.Nous estimons que ce qui fut primitif n’a pas cessé de l’être, bien qu’un effort d’approfondissement interne puisse être nécessaire pour le retrouver.